Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a révélé devant le Parlement un projet d’envergure : la création d’un nouvel aéroport à Casablanca. Cette infrastructure de pointe, baptisée Aéroport Mohammed V comme son prédécesseur, incarne la volonté du Maroc de renforcer son rôle de carrefour stratégique dans le transport aérien international.
Conçu pour accueillir plus de 20 millions de voyageurs chaque année, le futur aéroport répondra aux besoins des vols long-courriers, avec une capacité d’opérer des trajets pouvant atteindre 15 heures. Ce projet ambitieux accompagnera l’essor de Royal Air Maroc, qui prévoit de multiplier sa flotte par cinq pour atteindre 250 avions d’ici 2033. Casablanca vise ainsi à devenir une plaque tournante incontournable reliant l’Afrique à l’Europe, aux Amériques et à d’autres continents.
L’idée de construire ce nouvel aéroport n’est pas nouvelle. Ces dernières années, des croquis et images d’une architecture innovante ont circulé sur les réseaux sociaux, bien que leur origine officielle n’ait jamais été confirmée. Ces propositions suggéraient une mise en service d’ici 2030, promettant une infrastructure parmi les plus vastes et modernes au niveau international.
En attendant la concrétisation de ce projet, des investissements sont déjà déployés pour améliorer les infrastructures existantes. L’aéroport Mohammed V actuel s’est récemment doté d’une zone de transit ultramoderne, équipée de technologies de contrôle avancées et de 11 points d’enregistrement. Cette zone permet de fluidifier le trafic en accueillant jusqu’à 2 millions de passagers supplémentaires par an.
Avec ce projet, le Maroc réaffirme son ambition de jouer un rôle central dans les échanges internationaux. En dotant Casablanca d’un nouvel aéroport répondant aux standards les plus exigeants, le pays se positionne comme un acteur clé de la connectivité aérienne mondiale. Ce hub ne sera pas seulement une porte d’entrée pour les voyageurs, mais également un symbole de modernité et de dynamisme économique.