Baisse des prix en mars : un mieux plutôt fragile pour les consommateurs

Baisse des prix en mars : un mieux plutôt fragile pour les consommateurs

Selon les dernières données publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l’indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de 0,3 % par rapport à février. Cette baisse est principalement tirée par une chute notable des prix alimentaires, en particulier ceux de la viande, du lait et des œufs.

Les produits alimentaires, qui pèsent lourd dans le panier de la ménagère, ont vu leur indice fléchir de 0,7 %. Les viandes affichent une baisse spectaculaire de 4,7 %, suivies par les produits laitiers (-2 %) et les huiles et graisses (-1,4 %). Mais ce tableau globalement rassurant cache une autre réalité : celle de la flambée des légumes (+4,9 %) et des fruits (+1,7 %), qui continue de préoccuper les foyers.

Côté produits non alimentaires, l’indice est resté stable. La seule baisse significative concerne les carburants, avec un repli de 1,8 %, un soulagement ponctuel pour les automobilistes.

Toutes les villes ne sont pas logées à la même enseigne. Guelmim enregistre la plus forte baisse de l’IPC avec -1,8 %, suivie par Laâyoune (-1,5 %) et Dakhla (-1,1 %). En revanche, à Kénitra et Al-Hoceima, les prix ont augmenté de 0,9 %, signalant des tensions locales sur certains produits ou services.

Sur un an, l’inflation reste bien présente. L’IPC a progressé de 1,6 % entre mars 2024 et mars 2025, portée par la hausse des prix alimentaires (+2,2 %) et ceux des produits non alimentaires (+1,1 %). Dans le détail, les secteurs des « restaurants et hôtels » (+3,9 %) et du logement (+3,7 %) contribuent fortement à cette tendance, tandis que le poste « transport » affiche une baisse sur un an (-2,4 %), probablement en lien avec l’évolution des prix de l’énergie.

L’indicateur d’inflation sous-jacente – qui exclut les produits à prix volatils et à tarifs réglementés – recule de 0,6 % sur un mois. Un signe encourageant, bien que sur un an, il reste en hausse de 1,5 %, signalant une persistance des tensions sur les prix de fond.

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