La Commission nationale des investissements a validé 191 projets pour un montant global dépassant les 326 milliards de dirhams, répartis sur sept réunions. Ces initiatives devraient permettre de générer quelque 150 000 emplois, directs et indirects.
Le gouvernement a défendu sa stratégie d’accélération des investissements, insistant sur le rôle structurant de ces projets pour l’économie nationale. Public et privé y sont présentés comme deux piliers complémentaires, appelés à conjuguer leurs efforts pour dynamiser la croissance, soutenir l’emploi et réduire les inégalités entre les territoires.
Le gouvernement revendique une méthode participative, articulée avec les différents acteurs économiques sur l’ensemble du territoire. Cette dynamique aurait permis de repenser les politiques publiques et de renforcer le poids du secteur privé, notamment à travers la mise en place d’une nouvelle charte de l’investissement.
Un plan d’action a également été mis sur les rails pour améliorer l’environnement des affaires. Il comprend des campagnes de promotion à l’international afin de mieux positionner le Maroc comme destination attractive, et des programmes de partenariat public-privé ciblant des filières à fort potentiel comme l’industrie, les énergies renouvelables ou les technologies émergentes.
Les priorités annoncées misent sur la simplification administrative, une meilleure gouvernance, ainsi que le développement d’infrastructures adaptées et durables, afin de consolider la place du pays sur la carte régionale et mondiale de l’investissement.
